La loi de finances pour 2025 

La loi de finances pour 2025 a été publiée au Journal officiel le 15 février dernier.

Les ménages comme les entreprises participeront à l’effort de réduction du déficit public, qui devrait atteindre 5,4 % du produit intérieur brut (PIB). Si cet objectif est respecté, la dette nationale s’élèvera à 115,5 % du PIB, soit un montant de 139 milliards d’euros. À l’horizon 2029, l’objectif est de ramener ce taux sous les 3 %, conformément aux critères du traité de Maastricht. Voici les huit mesures phares à retenir de ce texte :

Les points clés de la loi de finances 2025 :

  • Indexation du barème de l’impôt sur le revenu (IR) sur l’inflation, à hauteur de 1,8 %, comme chaque année.

  • Création de la CDHR (contribution différentielle sur les hauts revenus), une nouvelle taxe visant les foyers fiscaux dont le revenu fiscal de référence dépasse 250 000 € pour une personne seule (500 000 € pour un couple), lorsque leur taux d’imposition reste inférieur à 20 %.

  • Retour du prêt à taux zéro (PTZ) sur tout le territoire pour l’achat de logements neufs, et ce, jusqu’en 2027.

  • Exonération des droits de mutation pour les dons familiaux allant jusqu’à 100 000 € par donateur (300 000 € par bénéficiaire), à condition qu’ils financent l’acquisition d’une résidence principale neuve, d’un terrain constructible, ou des travaux de rénovation énergétique. Ce dispositif est valable jusqu’à fin 2027.

  • Fin du taux réduit de TVA pour l’achat et la pose de chaudières à gaz.

  • Réintégration des amortissements pratiqués pendant les périodes de location dans le cadre du statut de loueur en meublé professionnel (LMP) lors de la revente du bien.

  • Exonération de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires lorsqu’il s’agit d’hébergements d’urgence destinés aux personnes en grande précarité.

  • Prolongation de la réduction d’impôt « Coluche », équivalente à 75 % des dons faits aux associations venant en aide aux plus démunis (dans la limite de 1 000 €), ainsi que la poursuite de la réduction fiscale pour les dons aux organismes luttant contre les violences conjugales.

 

source : Chambre des Notaires de Paris